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Planter des arbres pour sauver nos logements et la planète ? - 22/02/2023

 

De la simple pâquerette, au grand séquoia à feuille d’if, les végétaux sont capables de lutter efficacement contre le réchauffement climatique. En effet, ces organismes autotrophes sont capables de stocker du CO2 grâce à leur mécanisme de développement appelé photosynthèse. Le CO2 étant le fer de lance d’une menace qui grandit de jour en jour, les actions de réduction de ces émissions deviennent omniprésentes. Le secteur du bâtiment est l’un des premiers concerné.

 

 

L’intégration d’une dimension environnementale dans les processus de construction a entraîné une remise en question du modèle actuel. En effet, bien que les matériaux les plus fréquents aujourd’hui (brique, parpaings, pierres, laine de verre/roche, etc.) soient capables de répondre à la RE2020 telle qu’elle est définie actuellement, ce ne sera plus le cas suite à ces différentes évolutions. En effet, les objectifs concernant l’ACV se verront plus exigeants en 2025 et seront encore durcis en 2028. Par conséquent, il sera indispensable de faire évoluer les matériaux de construction. Cette évolution se traduira par un retour à l’utilisation de matériaux biosourcés (ex : Bois, foin, liège, etc.), ou à l’utilisation de matériaux réutilisés (ex : menuiseries).

 

L’utilisation de matériaux biosourcés permet au secteur du bâtiment de se définir comme un puit carbone, en raison de sa capacité à stocker le carbone de manière pérenne. Bien que les matériaux de constructions soient également capables de stocker du carbone, leur potentiel reste bien plus faible. Le bâtiment se révèle donc être un excellent tremplin pour répondre à l’urgence climatique. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, les construction en bois dispose d’une grande longévité qui peut atteindre plusieurs siècles. Cependant, ce matériau reste vulnérable à l’humidité, au soleil, et à certains organismes tels que les mycètes et insectes. Il est donc indispensable de mettre en place un plan de protection adapté.

 

Le bois est un matériau aux nombreuses caractéristiques lui permettant de répondre aux divers besoins de la construction. On peut le retrouver dans l’ossature, la menuiserie, le cloisonnage, le plancher, etc. Bien que moins robuste que l’acier, le bois reste un matériau dont la résistance se rapproche de celle du béton et qui peut même être amené à la dépasser. 

 

Mais pour arriver à ce résultat, il est indispensable de protéger nos forêts qui jouent non seulement, un rôle crucial pour le captage de CO2, mais également pour la qualité de notre air et le maintien de notre biodiversité. Pour garantir cette protection, il va falloir réduire la pression lié à nos activités (agriculture responsable de 73% de la déforestation, expansion urbaines et des infrastructures, extraction minière), tout en mettant en place des moyens de prévention face aux différentes menaces naturelles qui ont doublées si on les compare au siècle dernier, et ce, en raison des divers dérèglements climatiques (inondation, glissement de terrain, incendie, etc.).

 

Conclusion :

Le bois est une filière pleine d’avenir, non seulement, pour ce qu’elle peut apporter au secteur du bâtiment, mais surtout pour ce qu’elle peut apporter à toute notre planète. Cependant, aujourd’hui cette vérité est loin d’être accepté par tout le monde écrasée par les différents lobbies, principalement celui de l’agriculture et les intérêts commerciaux faramineux qu’ils représentent. Cela ne vous à pas échappé, c’est dans cet étau que se trouve actuellement notre chère forêt d’Amazonie. Cette forêt vierge tropicale ne cesse de reculer chaque jour (environ 10 000 km²/an). Compenser cette perte par une plantation d’arbres dans le reste du monde n’est malheureusement pas si simple. En effet, vielle de dizaines de millions d’années, le pouvoir de stockage de cette forêt est bien plus important que pour une forêt tempérée qui serait replanter dans une autre partie du globe, sans parler des conséquences désastreuses sur la biodiversité. Bien que, quelque peu décourageant, ce constat n’enlève en rien le mérite des volontaires qui œuvre pour garantir la prolifération des forêts à travers le globe, mais les résultats de tels initiatives resteront insatisfaisant tant que la déforestation « naturelle » ou anthropique poursuivra son œuvre. Il est donc indispensable d’impliquer les grandes institutions, en sensibilisant les populations, afin de multiplier et conjuguer nos efforts. 

 

           

 

 

 

 

 

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